L'Hebdo #049 : 6 actions thématiques à suivre de près, l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation et la menace de la hausse des prix du pétrole

📈 Les news qui ont fait bouger les marchés cette semaine

1. Une semaine de contrastes sur les marchés financiers
Les marchés financiers ont connu une semaine contrastée, avec des hausses en Europe et des baisses aux États-Unis. En Europe, les indices boursiers ont progressé, soutenus par la décision de la BCE d'augmenter ses taux d'intérêt. Le CAC 40 parisien a terminé la semaine en hausse de 1,91 %, tandis que le DAX allemand a gagné 1,72 %. Aux États-Unis, les indices boursiers ont reculé, en raison de la publication de données économiques plus fortes que prévu. Le Dow Jones a perdu 0,83 %, tandis que le Nasdaq a chuté de 1,75 %.

Sur le marché obligataire, les rendements ont augmenté, reflétant les attentes d'une hausse plus forte des taux d'intérêt. Le 15 septembre, les États-Unis ont publié des données sur l'emploi plus fortes que prévu, ce qui a renforcé les attentes d'une hausse des taux d'intérêt de la Fed. Deux jours avant, le 13 septembre, la Chine a annoncé des mesures pour stimuler son économie, ce qui a soutenu les marchés financiers mondiaux. Les marchés financiers devraient rester volatils dans les semaines à venir, alors que les banques centrales du monde entier continuent de relever leurs taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation.

 

2. La BCE augmente encore ses taux d'intérêt

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé le 17 septembre 2023 une nouvelle hausse de ses taux d'intérêt, de 0,25 point de pourcentage. Le taux de refinancement, qui est le taux auquel les banques commerciales empruntent de l'argent à la BCE, passe ainsi à 4,75 %. Le taux de facilité de dépôt, qui est le taux auquel la BCE verse des intérêts aux banques commerciales sur leurs dépôts, passe à 4,50 %. Le taux de prêt marginal, qui est le taux auquel la BCE prête de l'argent aux banques commerciales en cas de besoin, passe à 5 %.

Cette hausse des taux est la septième consécutive depuis juillet 2022. Elle vise à lutter contre l'inflation, qui est en hausse dans la zone euro, atteignant 5,6 % en juillet 2023. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déclaré que la BCE était "déterminée à ramener l'inflation à 2 %". Elle a également indiqué que la BCE pourrait envisager une hausse des taux d'intérêt plus importante lors de sa prochaine réunion, en octobre 2023. Cette décision de la BCE a été saluée par les marchés financiers, qui ont vu le cours de l'euro se renforcer face au dollar. Cependant, elle pourrait avoir un impact négatif sur l'économie, en renchérissant le coût du crédit pour les entreprises et les ménages.

 

3. Tous les regards se tournent vers la réunion de la Fed la semaine prochaine

La semaine prochaine, la Fed tiendra sa réunion de deux jours et publiera sa décision sur les taux d'intérêt ainsi qu'une mise à jour de ses projections économiques le mercredi 20 septembre. Les marchés s'attendent à ce que la Fed maintienne le taux des fonds fédéraux à 5,25 % - 5,5 % lors de cette réunion. Les perspectives d'une hausse des taux d'intérêt en novembre se sont également considérablement réduites ces derniers jours. Selon moi, la Fed devrait maintenir ses taux, tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'est pas terminée, notamment en raison de la récente hausse des prix du pétrole et de l'énergie. Les investisseurs suivront de près la nouvelle série de projections de la Fed, notamment ce qu'elle prévoit pour la croissance économique, l'inflation, le taux de chômage et le taux maximal des fonds fédéraux au cours de l'année à venir. Etant donné que l'inflation de base continue de se modérer et que des signes de ralentissement du marché de l'emploi et de la consommation sont apparus, la Fed est susceptible de maintenir une pause prolongée jusqu'en 2023, et peut-être d'envisager de ramener progressivement les taux vers la neutralité en 2024.

 

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📰 Le dossier de la semaine : 6 actions à suivre de près

La croissance économique mondiale risque d’être assez laxiste pendant un certain temps. Ainsi, si vous souhaitez donner un coup de pouce à votre portefeuille, vous feriez peut-être mieux de rechercher des actions étroitement liées aux grands thèmes d'investissement des marchés. Après tout, ces « mégatendances » à long terme vont se poursuivre, quelle que soit l'évolution des économies mondiales. C'est ce que fait Goldman Sachs : voici six actions qui, selon elle, sont susceptibles de bénéficier de ces grandes tendances.

 Ceci n'est pas un conseil en investissement

 

Action n°1 : Groupe Mercedes-Benz (Automobiles)

Mégatendance : Automobile

 

En délaissant la production de voitures compactes et en donnant la priorité aux ventes de ses véhicules haut de gamme (comme la Classe S), l'entreprise a réussi à réaliser des marges à deux chiffres au cours de neuf des dix derniers trimestres. Mieux encore, elle a généré plus de liquidités sur une base cumulée au cours des 36 derniers mois qu'au cours de la période de neuf ans terminée en 2020. C'est un exploit difficile dans un environnement difficile, en particulier pour l'industrie automobile. Et cette entreprise ne freine pas : elle étend cette approche à sa flotte de véhicules électriques, en électrifiant le haut de gamme de son portefeuille.

 

Alors que l'industrie automobile connaît une énorme transition verte, Goldman estime que l'accent mis par Mercedes sur le luxe et l'électrification répond à toutes les bonnes attentes et aidera, à terme, l'entreprise à maintenir ses marges bénéficiaires élevées

 

Action n°2 : Daikin Industries

Mégatendance : Industrie

 

Les actions japonaises sont à la mode, notamment parce que Warren Buffett en a acheté beaucoup cet hiver. Plus important encore, d’énormes changements ont lieu au Japon, ce qui pourrait faire augmenter les bénéfices et les valorisations des actions locales. Et Daikin Industries coche toutes les cases : il s'agit d'une entreprise japonaise spécialisée dans les systèmes et produits de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) économes en énergie.

 

Goldman estime que l'entreprise bénéficie de la popularité croissante des entreprises japonaises et de la volonté globale d'efficacité énergétique. Et la société a déjà un bon historique de croissance et de résultats supérieurs à ses pairs mondiaux, en particulier aux États-Unis.

 

L'un de ses produits les plus intéressants, le Daikin Fit, peut économiser plus d'énergie que les systèmes classiques car il peut modifier sa vitesse de fonctionnement en fonction de la température. Alors que l'accent est mis de plus en plus sur l'efficacité énergétique aux États-Unis et que la société continue d'acquérir des distributeurs américains, Goldman voit Daikin conquérir de plus en plus de parts de marché.

 

Action n°3 : Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC)

Mégatendance : Semi-conducteurs

 

Les semi-conducteurs sont partout et sont notamment nécessaires pour les dernières avancées en matière d’IA et la montée en puissance des véhicules électriques. Il n’est donc pas surprenant que TSMC, le leader mondial de la production de puces semi-conductrices avancées, figure parmi les bénéficiaires de plusieurs thèmes.

 

La société détient 60 % de la part de marché mondiale de la fonderie de semi-conducteurs, avec des clients importants comme Nvidia, qui s'appuie sur la technologie de TSMC pour fabriquer des unités de traitement graphique (GPU). Les GPU sont des outils spéciaux capables de traiter simultanément de nombreuses données, ce qui les rend utiles pour les applications d'apprentissage automatique, de montage vidéo et de jeux.

 

Goldman estime que TSMC peut augmenter ses ventes de 27 % en 2024 et de 19 % en 2025, grâce à la croissance de la demande en matière d'IA. Et l’entreprise semble déterminée à ne pas dévier de sa trajectoire : elle investit dans des capacités en Allemagne, aux États-Unis et au Japon pour atténuer les risques liés à la concentration actuelle de ses capacités de production à Taiwan.

 

Action n°4 : Philip Morris International 

Mégatendance : Consommation 

 

Le géant international du tabac Philip Morris s'est concentré sur le perfectionnement d'une gamme de produits du tabac sans fumée qui sont non seulement plus avancés et diversifiés, mais qui gagnent également en popularité plus rapidement que leurs concurrents.

 

Exemple concret : la société a signalé 1,4 million de nouveaux utilisateurs d'iQOS, sa marque phare d'appareils à tabac chauffé, au cours du dernier trimestre. Ce nombre a dépassé son rythme précédent d'environ 1 million de nouveaux utilisateurs et implique que l'entreprise réalise d'importants gains de parts de marché. De plus, iQOS affiche des marges brutes moyennes nettement supérieures à celles des cigarettes traditionnelles.

 

Et maintenant, Philip Morris se prépare à prendre une décision agressive en réintroduisant iQOS aux États-Unis, le marché de la nicotine le plus grand et le plus rentable au monde. Cette décision devrait accroître le marché potentiel de Philip Morris de 60 %, faisant de l'entreprise un investissement attrayant dans un contexte de ralentissement de la croissance économique mondiale.

 

Action n°5 : Darling Ingredients 

Mégatendance : Agriculture

 

L'entreprise transforme les huiles de cuisson usagées et les sous-produits animaux en matières premières pour biocarburants respectueux de l'environnement et les utilise pour produire du diesel renouvelable dans une coentreprise à 50/50 appelée Diamond Green Diesel (DGD). 

 

Goldman estime que cette stratégie positionne Darling Ingredients pour une croissance à long terme, grâce à la demande croissante de graisses et d'huiles usagées dans l'industrie du diesel renouvelable. Et cela ne fait certainement pas de mal que l'entreprise soit déjà le plus grand fabricant de diesel renouvelable en Amérique du Nord.

 

Alors que DGD contribue à stimuler la croissance et à générer des liquidités dans l’entreprise, Goldman voit une opportunité pour l’entreprise de commencer à verser un dividende d’ici 2024 ce qui pourrait contribuer à susciter un nouvel intérêt pour les investisseurs.

 

Action n°6 : OCI

Mégatendance : Agriculture

 

OCI s'occupe de l'azote, de l'hydrogène et du méthanol pour produire des engrais à l'échelle mondiale. L’entreprise traverse une période exceptionnelle, le prix des engrais azotés devant augmenter considérablement l’année prochaine. Il n’y a tout simplement pas beaucoup d’engrais azotés, l’offre se resserre et le coût de produits comme le gaz naturel augmente.

 

Mais ce qui distingue l’entreprise, c’est ce qu’elle fait dans le domaine de l’hydrogène propre et des carburants propres. OCI construit une grande usine d'ammoniac bleu au Texas, qui devrait démarrer ses activités au début de 2025, et s'appuie sur des partenaires comme Linde et ExxonMobil pour l'aider à réduire les émissions de CO2. L’ammoniac propre est utilisé pour alimenter les navires et les usines et constitue un moyen moins coûteux de déplacer l’hydrogène. Et presque toute nouvelle concernant les projets de carburants propres d’OCI pourrait être un catalyseur pour les actions de l’entreprise.

 

 

Pour finir, je vous rappelle que vous pouvez également investir dans des ETF thématiques si vous ne souhaitez pas acheter des actions en direct. Ainsi, vous vous offrez une diversification instantanée ce qui est un super bon point. 

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🏠 Fiscalité : L'indexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation : une mesure nécessaire, mais qui ne résoudra pas tous les problèmes

 

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé le 12 septembre 2023 que le barème de l'impôt sur le revenu serait indexé sur l'inflation en 2024. Cette mesure, qui vise à éviter que les Français ne soient pénalisés par la hausse des prix, est une bonne nouvelle pour le pouvoir d'achat. Cependant, elle ne résoudra pas tous les problèmes liés à l'inflation.

 

Comment fonctionne l'indexation ?

 

L'indexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation se fera sur la base de l'inflation constatée en 2023. Cette inflation, qui s'élève à 4,8 % en juillet 2023, devrait être encore plus élevée d'ici la fin de l'année.

En pratique, cela signifie que les seuils de revenus délimitant les différentes tranches d'imposition seront rehaussés de 4,8 %. Par exemple, un célibataire dont le revenu net imposable est compris entre 10 777 € et 27 478 € en 2023 paiera un taux d'imposition de 11 % en 2024. Si l'inflation atteint 5 % en 2023, ce seuil sera rehaussé à 11 254 €.

 

Quels sont les effets de cette mesure ?

 

L'indexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation aura un impact positif sur le pouvoir d'achat des Français. En effet, les personnes dont les revenus ont augmenté en 2023 pour suivre l'inflation ne paieront pas un euro de plus d'impôts en 2024.

Cette mesure est également une réponse aux critiques qui ont été formulées à l'encontre du gouvernement, accusé de ne pas faire suffisamment pour lutter contre la hausse des prix.

 

Une mesure nécessaire, mais insuffisante

 

L'indexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation est une mesure nécessaire, mais elle est insuffisante pour compenser la hausse des prix. En effet, l'inflation ne touche pas tous les Français de la même manière. Les ménages les plus modestes sont les plus touchés, car ils consacrent une part plus importante de leur budget aux dépenses contraintes, comme l'alimentation et l'énergie.

 

Je pense que pour lutter efficacement contre la hausse des prix, le gouvernement devrait mettre en place des mesures plus ciblées, comme une augmentation des minima sociaux ou une baisse des taxes sur les produits de première nécessité.

 

Des limites à l'indexation

 

Il faut noter que l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation n'est pas une solution miracle. Elle a en effet plusieurs limites :

  • Elle ne compense pas entièrement la hausse des prix. En effet, l'inflation ne se limite pas aux seuls revenus, mais touche également les prix des biens et services.

  • Elle ne profite qu'aux personnes dont les revenus ont augmenté en 2023. Les personnes dont les revenus n'ont pas augmenté, ou ont augmenté moins que l'inflation, ne bénéficieront pas de cette mesure.

  • Elle peut avoir un impact négatif sur les finances publiques. En effet, l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu se traduira par une baisse des recettes fiscales de l'État.
     

En plus des mesures mentionnées ci-dessus, le gouvernement pourrait également envisager les mesures suivantes pour lutter contre la hausse des prix :

  • Augmenter le SMIC ;

  • Créer des chèques énergie pour les ménages les plus modestes ;

  • Réduire la TVA sur les produits de première nécessité ;

  • Encadrer les hausses de prix des loyers ;

  • Investir dans les énergies renouvelables pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.

 

La lutte contre l'inflation est un défi complexe, qui ne peut être résolu par une seule mesure. Le gouvernement devra mettre en place une combinaison de mesures pour protéger le pouvoir d'achat des Français et soutenir l'activité économique.

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🏦 Investissement : Quelle est l'ampleur de la menace que représente la hausse des prix du pétrole ?

Après avoir atteint une moyenne de 75$ pendant la majeure partie de l'année, les prix du pétrole brut WTI ont atteint la semaine dernière leur plus haut niveau en dix mois, à environ 90$ le baril, même s'ils restent bien en deçà du pic de 123$ atteint l'année dernière. Le principal facteur à l'origine de cette hausse récente est la réduction de la production de l'Arabie saoudite (premier exportateur de pétrole) et de la Russie, les deux pays ayant annoncé au début du mois qu'ils maintiendraient leur production réduite jusqu'à la fin de l'année.

 

Le consommateur est beaucoup moins sensible aux prix de l'énergie que par le passé, la part des dépenses énergétiques ayant diminué de moitié par rapport à ce qu'elle était dans les années 1970, passant d'environ 9 % à 4 % de l'ensemble des dépenses de consommation personnelle. Néanmoins, la hausse des prix de l'énergie agit généralement comme une taxe sur le consommateur. Comme les ménages dépensent plus pour l'essence, il leur reste moins d'argent à dépenser pour d'autres choses. Mais cette dynamique peut également contribuer à contenir l'inflation de base, car elle peut entraîner une baisse de la demande de certains services. Et contrairement à la flambée des prix du pétrole de l'année dernière à la suite de l'invasion de l'Ukraine, les prix du gaz naturel n'ont pas augmenté, restant proches de leur niveau le plus bas depuis trois ans, ce qui devrait continuer à soulager les coûts des services publics.

 

Du point de vue de la demande mondiale, la faible croissance de la Chine, qui est le plus gros consommateur de pétrole, et le ralentissement de l'activité européenne pourraient empêcher une hausse plus importante au-delà de la barre des 100 dollars. Au niveau national, les consommateurs américains ont dépensé à un rythme élevé, mais je pense qu'après la saison des voyages d'été, la demande de voyages et d'autres services va probablement se modérer. En résumé, si l'offre de pétrole est limitée jusqu'à la fin de l'année, la demande n'est pas très favorable, ce qui devrait limiter la hausse des prix du pétrole.

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💸 Les annonces d’entreprises à noter de la semaine :

  • Arm Holdings démarre sa vie boursière en hausse de 25% après un prix d'introduction en bourse fixé à 51$ l'action, soit 54,5 Mds$ de valorisation.

 

  • Meta Platforms développerait une nouvelle IA plus puissante, selon le WSJ.

 

  • Barclays prévoit des centaines de suppressions d'emplois dans ses unités de trading et de banque d'investissement.

 

  • Interparfums s'attend à un fort repli de sa rentabilité au second semestre.

 

  • Les concessionnaires pourraient être ponctionnés davantage, selon Les Echos, avec une taxe rapportant 500 M€ et touchant Vinci, Eiffage et Aéroports de Paris.

 

  • Sarah Burton quitte la direction artistique d'Alexander McQueen (Kering), qu'elle dirigeait depuis 2010.

 

  • Apple a présenté ses nouveaux produits, dont les iPhone 15, lors d'une conférence de rentrée. Dans la foulée, Apple a reçu l'ordre du régulateur français d'arrêter la vente de l'iPhone 12 en raison d'inquiétudes liées aux ondes électromagnétiques. 

 

  • JCDecaux remporte le contrat publicitaire de l'Aéroport de Bordeaux et le contrat des vélos en libre-service à Toulouse pour une durée de 12 ans.

 

  • Inditex (maison mère de Zara) augmente ses bénéfices au premier semestre et vise la croissance en modérant ses hausses de prix.

 

  • Amazon prévoit d'augmenter les salaires de ses livreurs sous contrat.

 

  • Le fabricant allemand de chaussures Birkenstock dépose une demande d'introduction en bourse aux Etats-Unis.

 

  • Chevron achète la plus grande installation de stockage d'hydrogène au monde dans l'Utah.

 

  • Stellantis prévoit d'investir 160 M$ dans une nouvelle usine de fabrication de véhicules en Afrique du Sud.

 

  • Danone renforce sa présence industrielle européenne dans le domaine de la nutrition médicale en investissant 50 M€ dans une nouvelle ligne de production en Pologne.

 

  • Fnac Darty retire son offre d'obligations de 300 M€, faute d'un accueil suffisamment favorable.

 

  • Berkshire Hathaway vend des actions HP Inc après avoir pris une grosse participation l'année dernière.

 

  • Schneider Electric inaugure sa dernière usine au Texas après un investissement de 300 M$.

 

  • L'Oréal renforce son état-major en Chine.

 

  • Les salariés affiliés à l'UAW se mettent en grève aux Etats-Unis chez General Motors, Ford et Stellantis, après l'échec des négociations salariales.

 

  • WhatsApp (Meta Platforms) explore la possibilité d'afficher des publicités, selon le Financial Times.

 

  • Salesforce va embaucher 3 300 personnes après des licenciements en début d'année.

 

  • Google s'apprête à lancer son logiciel d'intelligence artificielle Gemini, appris The Information. 

 

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Source : Les Echos, Investir, Investing, ZoneBourse, Reuters, ABC Bourse

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